MARCHÉ DE VENDEURS, PRUDENCE AUX ACHETEURS


LES OFFRES D’ACHAT SE MULTIPLIE ET LES ACHETEURS SON PRESSÉS PAR LE TEMPS, MAIS SAUTER LES ÉTAPES C’EST TOUJOURS RISQUÉ.

BYE BYE LA GRANDE VILLE !

La crise sanitaire, qui a frappé durement Montréal, et la possibilité de faire du télétravail poussent de nombreux Montréalais à quitter la ville au profit des banlieues et de la campagne. Les Québécois voulant privilégier la qualité de vie sont de plus en plus nombreux à choisir la banlieue pour profiter d’un environnement paisible combiné avec le style petit village à grandeur humaine. Ceci sans renoncer aux nombreux services que leur offre une grande ville, et tout ça à portée de main avec un budget moins élevé pour l’achat de la propriété.

Le marché de l’immobilier favorise les vendeurs, la compétition entre acheteurs les incite à faire un usage audacieux de la clause d’inspection, afin de rendre leur offre d’achat plus intéressante aux yeux des vendeurs. Attention de ne pas choisir la mauvaise stratégie.

Quand on veut qu’une offre d’achat se distingue parmi une douzaine d’autres, les stratégies utilisées sont parfois très risquées. Renoncer à l’inspection, ou miser très haut dans le but d’utiliser le rapport d’inspection pour renégocier le prix à la baisse comporte certains risques.

 

DÉMÉNAGER EN BANLIEUE, UN COUP DE DÉ OU UN GESTE BIEN CALCULÉ ?

Les acheteurs décident parfois de présenter une offre rapidement lorsqu’ils sont séduits par une propriété, souvent même après la première visite. L’inspection préachat permet de dresser un portrait complet de tous les composants visibles du bâtiment, c’est à ce moment que l’acheteur a le temps de s’attarder sur certains défauts qui feront surface. Guidé par l’expérience et le savoir-faire d’un inspecteur en bâtiment qui satisfait aux critères établis par l’OACIQ, c’est durant cette inspection que les portes et fenêtres seront actionnées systématiquement. La ventilation, le système de chauffage, la climatisation, et le foyer seront mis en fonction. Il y a parfois découverte de travaux couteux suite à l’ouverture du panneau électrique, ou en circulant dans un comble (grenier) ou un vide sanitaire (espace de faibles hauteurs, ou une cave de service).

C’est à l’étape de l’inspection que les acheteurs obtiennent une bien meilleure idée de l’état de la propriété, alors que les premières visites ont surtout servi à décider rapidement de présenter une offre ou non.

 

L’INSPECTION PRÉACHAT UN AVANTAGE POUR QUI ? VOUS POURRIEZ ÊTRE SURPRIS !

L’acheteur qui va de l’avant sans inspection accepte la responsabilité de tous les vices apparents non dénoncés, qu’il les ait vus ou non en visitant l’immeuble: fenêtres non fonctionnelles, ventilation déficiente, humidité au sous-sol ou dans un comble, fissures de fondation, parement de brique avec un problème de linteau ou un mortier déficient, etc. Il est toujours préférable de transférer cette responsabilité à un inspecteur qui va faire une inspection complète de tous les composants et systèmes du bâtiment.

Même les vendeurs n’ont pas avantage à accepter une offre d’achat sans condition d’inspection. En cas de recours pour vice caché, le rapport d’inspection préachat protège les vendeurs, car ce document devient un portrait fidèle de leur propriété au moment de la transaction. Il peut servir à démontrer que le vice allégué était apparent, et par conséquent non garanti par un vendeur en vertu de l’article 1726 du Code civil. En résumé un vice caché doit satisfaire à quatre critères: il doit exister avant la vente, être non apparent, être grave et être inconnu de l’acheteur au moment de la vente.

 

«Toutes les propriétés ont des défauts. L’important, c’est de faire un achat en toute transparence. Compléter adéquatement le document ‘’déclaration du vendeur’’ et faire une inspection préachat, c’est un gage de réussite>>.

Pour plus d’infos vous pouvez contacter                                                                                                                                      Inspection FB  ***7 jours / 7***  au 514 755-7259